Formé à l’atelier de Robert Campin (le maître de Flemalle), Van der Weyden rend de façon exceptionnelle les volumes des corps, s’inspirant de la sculpture. Il insuffle expressivité et sens du pathos à la peinture flamande, s’intéresse tout particulièrement à la psychologie des personnages et fait partie de ceux qui expriment le mieux la devotio moderna.