CONFERENCES EN LIGNE – EN SALLE

Conférences en ligne ou en salle, Intermèdes, associations, par un conférencier national docteur de l’université Paris-IV-Sorbonne, diplômé Ecole du Louvre

Nouveaux cycles de conférences

Cycles de conférences du printemps 2024

A partir du jeudi 25 avril 2024

L’apogée de l’art roman au XIIe siècle 

Après une période de tâtonnements et de recherches au cours du XIe siècle, au cours de laquelle avaient été élaborées des solutions originales et parfois très complexes, les maîtres d’œuvres du XIIe siècle rationnalisent les structures des édifices ; l’architecture romane atteint en quelque sorte sa maturité. L’adoption de la voûte en berceau brisé permet d’élever les monuments à des hauteurs jamais atteintes jusqu’alors : la grande abbatiale de Cluny III (major ecclesia) illustre à merveille cette tentation de la démesure. Les différentes parties des édifices, unies par des liens organiques, s’imbriquent avec de subtils étagements des masses.

Au cours du XIIe siècle, des courants stylistiques plus cohérents qu’au siècle précédent se diffusent dans des cadres régionaux : églises d’Auvergne, édifices à coupoles d’Aquitaine, églises normandes avec de nouvelles voûtes à nervures et des passages muraux, et, en Ile-de-France, les débuts de l’architecture gothique, monuments antiquisants en Provence. Les Cisterciens élaborent une esthétique dépouillée qui leur est propre. L’art roman se diffuse à cette époque dans toute l’Europe. Les édifices s’ornent de grands programmes sculptés, sur les grands tympans, sur les chapiteaux, dans les cloîtres… La couleur, diffusée par les peintures et les vitraux, est omniprésente dans les sanctuaires qui offrent un reflet terrestre de la Jérusalem céleste, constellée de gemmes étincelantes.

Cycle de 5 conférences le Jeudi 25 avril, 16, 23, 30 mai et 13 juin à 17h – au tarif de 39 € (incluant les Replay)

Conférences passées

Louis XIV, du zénith aux dernières lueurs du soleil

La seconde partie du règne 1680-1715

Les débuts du règne personnel de Louis XIV avaient été marqués par de grandes réussites, dont Colbert et Louvois avaient été des artisans efficaces : une politique de prestige, appuyée par des succès militaires qui avaient agrandi le territoire, avait placé la France au premier rang des Etats européens. La glorification de la fonction monarchique s’appuie sur la création artistique dont Versailles s’affirme de plus en plus au cours du règne comme le centre.

Au tournant des années 1680, Madame de Maintenon occupe une place de plus en plus importante auprès du souverain. Le roi très chrétien joue aussi un rôle décisif dans les affaires religieuses : la révocation de l’Edit de Nantes (1685), contraignant à l’exil une part importante des protestants français, a de lourdes conséquences économiques. Les multiples interventions diplomatiques en Europe, soutenues par une politique belliqueuse, entraînent le royaume dans une série de difficultés…

La fin du règne est ainsi assombrie par des problèmes économiques et sociaux, avec des contestations -limitées- de l’absolutisme. La succession du trône d’Espagne et la guerre qu’elle entraîne coûtent très cher à la France, touchée aussi par des famines. Une série de deuils frappe la famille et les héritiers du roi. Le coucher du soleil en 1715 laisse le trône à un enfant de cinq ans, l’arrière-petit-fils de Louis XIV, Louis XV, dont le règne s’ouvre par la Régence, un soulagement pour les sujets du royaume de France…

Cycle de 5 conférences le jeudi 7, 14, 21, 28 mars et jeudi 4 avril 17h au tarif de 39€ (incluant les Replay)

Episode 1 : L’apogée du règne de Louis XIV ; le prestige de Versailles.

Episode 2 : L’absolutisme et ses limites ; les questions religieuses

Episode 3 : Les guerres (1683-1697) ; l’Europe coalisée contre la France

Episode 4 : Le tournant des années 1700 ; la succession d’Espagne

Episode 5 : Les terribles dernières années et le coucher du soleil

La France des Années Folles 

Le 28 juin 1919, l’Allemagne vaincue signe un traité de paix dans la galerie des glaces du château de Versailles. Le terrible premier conflit mondial s’achève, le traité est vécu par l’Allemagne comme un « diktat », une humiliation, et constitue donc un ferment pour le second conflit mondial.

Mais pour l’heure, on cherche à s’étourdir et à oublier les horreurs de la guerre. Une parenthèse enchantée s’ouvre, faite de frénésie et de libération. De nouveaux styles et un nouveau monde apparaissent. Art Deco, développement de l’automobile et de l’électroménager, émancipation de la femme, apparition du jazz…Paris est l’épicentre de cette effervescence.

Cependant la crise de 1929 met fin à cette période idyllique et déjà montent de lourdes menaces…

Cycle de 5 conférences le jeudi 11, 18, 25 janvier, 8 et 15 février au tarif de 39€  (incluant les Replay)

  • 11/01/24 – 17h – Episode 1 : Les conséquences de la victoire : une nouvelle Europe et une France traumatisée. Le « Bloc national » 1919-1924
  • 18/01/24 – 17h – Episode 2 : Le Cartel de gauches 1924-1926. Le miracle Poincaré 1926-1929
  • 25/01/24 – 17h – Episode 3 : Les « Années folles », une décennie de frénésie et d’étourdissement
  • 08/02/24 – 17h – Episode 4 : 1929-1936, une suite de crises économiques et sociales ainsi que d’instabilité politique
  • 15/02/24 – 17h – Episode 5 : Le Font populaire, 1936-1938. Les prémices de la guerre mondiale, 1938-1940

L’architecture romane, un nouveau langage mystique

A partir de l’an Mil, un nouveau langage stylistique aux formes puissantes exprime la spiritualité médiévale : l’église construite par l’homme est alors le Corps mystique du Christ et le reflet terrestre de la Jérusalem céleste. Après une période de tâtonnements et d’essais parfois atypiques, s’élabore une conception nouvelle l’architecture, dont chaque élément participe à l’équilibre d’ensemble. Le long des chemins de Saint-Jacques de Compostelle s’élèvent des abbayes où souffle l’esprit roman : les volumes ouvrent les uns sur les autres, les différentes parties de l’édifice s’étagent, liés entre eux par un lien organique.

On pense connaître approximativement ce qu’est l’art roman, mais beaucoup d’idées reçues et de théories dépassées circulent encore de nos jours, par exemple que l’architecture des sanctuaires romans est liée exclusivement à la voûte en berceau, qu’elle a des sources d’inspiration arméniennes ou géorgiennes, qu’elle était l’œuvre d’équipes itinérantes… Il faut se replonger dans les circonstances de la création romane, un monde en expansion démographique qui cherche à innover dans les églises qui se multiplient alors, en fonction de nouveaux impératifs liturgiques. Le monde monastique, églises abbatiales et prieurés, joue alors un rôle moteur mais pas exclusif.

L’art roman affirme son attachement à l’Antiquité, à Saint-Bénigne de Dijon ou à Saint-Benoît-sur-Loire par exemple, ainsi qu’aux récentes innovations carolingiennes, mais il introduit de nouvelles notions : interdépendance des éléments architecturaux dont la voûte constitue un des éléments importants, notion de rythme qui partitionne les surfaces murales au moyen de la travée, nouveau décor, en particulier sur les chapiteaux qui souvent racontent une histoire…  A l’aube du XIIe siècle, la phase de recherches du siècle précédent débouche sur une forme de rationalisation et de cohérence.

  1. Qu’est-ce que « l’art roman » ? Les conditions de la création de l’art roman. Le rôle moteur de l’Eglise dans la société féodale, le renouveau monastique et canonial, les chantiers et leurs commanditaires.
  2. Les premières tentatives : chevets, transepts, nefs, façades, clochers, structures murales… L’héritage antique et carolingien progressivement transformé. De nouvelles structure hiérarchisées, des plans de plus en plus complexes. Les ambitions limitées des premières voûtes.
  3. De nouveaux équilibres au milieu du XIe siècle. Une architecture de pierre taillée remplace progressivement les maçonneries, les espaces s’ouvrent les uns sur les autres avec une meilleure maîtrise des structures. Un nouvel intérêt pour la voûte : éclairer ou voûter ?
  4. L’omniprésence du décor. Les recherches sur la plastique murale, les plaques sculptées, le renouveau des chapiteaux. La peinture murale et le vitrail, le goût de la couleur.
  5. A l’aube du XIIe siècle, des solutions techniques renouvelées. Des voûtes en berceau brisé, de nouvelles élévations pour mieux diffuser la lumière, un goût de l’exploit et de la démesure, le développement des tympans sculptés.

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Louis XIV, du lever du soleil à son zénith 

A la mort de Louis XIII en 1643, les débuts du règne de son fils, âgé de 5 ans, Louis Dieudonné, né tardivement, sont pris dans la tourmente. La régence de la reine Anne d’Autriche, épaulée par le cardinal Mazarin, doit faire face à la fronde des parlementaires et des nobles durant près d’une dizaine d’années, traduisant un absolutisme monarchique encore fragile. En 1654, le jeune Louis XIV est sacré ; Louis XIV, Anne d’Autriche et Mazarin forment alors une « Trinité régnante », selon l’expression d’un contemporain. Le cardinal initie le roi aux affaires de l’Etat, lui enseigne l’importance de la « communication », et du rôle de l’image royale : gouverner, c’est paraître. Louis, qui a connu sa première passion amoureuse, doit néanmoins épouser l’infante espagnole Marie-Thérèse d’Autriche en 1659, afin de nouer une alliance entre les deux plus puissants royaumes européens.

A la mort de Mazarin en 1661, Louis gouverne seul avec ses ministres. Le surintendant des finances Nicolas Fouquet finira évincé sous l’habile action de Colbert, qui prend alors une importance de premier plan, développant une politique économique fondée sur le mercantilisme. Mécénat, arts, spectacles, grandes réalisations architecturales assurent la propagande royale, dont Versailles va constituer la cime. Comme son aïeul Henri IV qui multipliait les conquêtes féminines, Louis XIV a une vie amoureuse plutôt mouvementée, ponctuée d’enfants illégitimes…

Louis XIV, épaulé par Le Tellier et son fils Louvois, ainsi qu’un remarquable technicien, Vauban, modernise son armée et développe la marine avec l’aide de Colbert. Il peut mener une politique de prestige en Europe, ponctuée par les guerres de Dévolution (1667-1668) et surtout de Hollande (1672-1678) : le monarque est à son apogée, le soleil est à son zénith.

« À qui peut se vaincre soi-même, il est peu de chose qui puisse résister. » Louis XIV, Mémoires pour l’instruction du Dauphin.

Episode 1 : Un jeune roi pris dans la Fronde

Episode 2 : Affermir le pouvoir, avec puis sans Mazarin

Episode 3 : « Gouverner, c’est paraître »

Episode 4 : Réformer l’Etat

Episode 5 : Les guerres à l’appui de la diplomatie

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Des premiers lieux de culte chrétiens à l’aube des sanctuaires romans

Où se réunissaient les premiers chrétiens ? Dans les catacombes ou dans des maisons privées ? Et d’où la basilique chrétienne tire-t-elle ses origines ? Dès la légalisation de tous les cultes sous Constantin (313), on assiste à la construction de grands sanctuaires : à Rome les immenses basiliques de Saint-Jean-de-Latran et de Saint-Pierre, à Jérusalem la basilique du Saint-Sépulcre par exemple.

Aux Ve-VIe siècles, les sanctuaires se multiplient, adoptant le plan basilical ou le plan centré. Autour des cathédrales se forment de véritables complexes architecturaux, les « groupes épiscopaux ». Si la naissance des royaumes d’origine germanique à la fin du Ve siècle, tel le royaume franc de Clovis, n’entraînent pas de rupture notable, les églises wisigothiques introduisent des voûtes appareillées novatrices.

A l’époque carolingienne les églises se transforment pour s’adapter aux innovations liturgiques : les autels se multiplient, les clochers font leur apparition, avec des chapelles à l’étage, des cryptes se constituent autour des tombes des saints… La chapelle palatine de Charlemagne à Aix-la-Chapelle illustre le raffinement et la complexité de cette architecture.

Au Xe siècle, dans l’Empire germanique, l’architecture ottonienne s’inscrit dans la continuité de l’architecture carolingienne, traduisant la volonté d’Otton 1er et de ses successeurs de revendiquer l’héritage de Charlemagne. En revanche, dans le monde féodal du royaume capétien, apparaît autour de l’an mil un nouveau type d’édifices auquel on donnera le nom de roman.

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Cycle de 5 conférences au tarif exceptionnel de 39€ (incluant les Replay)

Episode N°1 (Jeudi 25 mai 2023 à 17h) : Des premiers lieux de culte chrétiens aux basiliques de Constantin

Episode N°2 (Jeudi 1er juin 2023 à 17h) Les fastes des sanctuaires de l’empire romain, de Ravenne à Constantinople

Episode N°3 (Jeudi 08 juin 2023 à 17h) L’architecture religieuse dans les royaumes germaniques, continuité et ruptures

Episode N°4 (Jeudi 15 juin 2023 à 17h) Le temps des innovations, l’architecture carolingienne

Episode N°5 (Jeudi 22 juin 2023 à 17h) L’architecture ottonienne, héritage carolingien. A l’aube de l’art roman en France

Henri IV et Louis XIII : restaurer l’autorité monarchique.

Après la tourmente des Guerres de Religion, il faut mettre au pas une noblesse qui ne cesse de s’agiter, renforcer et centraliser les structures administratives de la France, assurer le développement économique, affermir la paix et l’unité religieuse et se donner les moyens des ambitions internationales du royaume. Ce sera l’œuvre de deux rois, Henri IV et Louis XIII, mais aussi de Sully, Marie de Médicis et Richelieu, qui ouvrent ce glorieux XVIIe siècle.

Episode N°1 (Mardi 14 février 2023 à 17h)

Episode N°2 (Mardi 21 février 2023 à 17h)

Episode N°3 (Mardi 28 février 2023 à 17h)

Episode N°4 (Mardi 07 mars 2023 à 17h)

Episode N°5 (Mardi 14 mars 2023 à 17h)

De Henri II à Henri IV, les Guerres de religion.

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Le 30 juin 1559, Henri II est gravement blessé au cours d’un tournoi et meurt quelques jours plus tard. L’astrologue de Catherine de Médicis, Luc Gauric, ainsi que Nostradamus avaient prédit cette fin terrible. Peu auparavant, lors du traité de Cateau-Cambrésis, la paix, défavorable à la France, avait été signée entre les Etats européens. Durant son règne, Henri II avait entrepris de réprimer durement le protestantisme qui se répandait dans le royaume. Les huguenots -calvinistes- ne cessent alors de se renforcer, on pourra s’interroger sur les causes de ce succès. Durant les quarante dernières années du XVIe siècle tout peut basculer, le pourvoir est fragile. L’Espagne et l’Angleterre soutiennent respectivement catholiques et protestants, et la France va devenir un champ de bataille durant ces guerres de religion, dont les ressorts sont souvent méconnus.

Trois des fils du roi Henri II montent successivement sur le trône durant ces années difficiles, François II, qui règne quelques mois, Charles IX, mineur lors de son accession au trône, et Henri III, élu roi de Pologne peu auparavant. Leur mère, Catherine de Médicis, personnalité complexe, exerce alors un rôle politique de premier plan. Elle est portée naturellement à la conciliation mais doit s’adapter à une situation fluctuante. De la politique du chancelier Michel de L’Hospital au massacre de la Saint-Barthélemy en 1572, la monarchie hésite entre ouverture et répression, sans parvenir à juguler la crise violente qui éclate entre catholiques et protestants. Sous Henri III, la France s’enfonce dans le chaos des Guerres de religion, toutefois le monarque laisse une œuvre politique et administrative injustement méconnue. Le dernier des rois Valois, qui avait fait un coup de majesté en faisant tuer le duc de Guise en 1588, est lui-même assassiné en 1589. Il avait désigné son cousin Henri de Navarre pour lui succéder. Ce dernier devient alors roi sous le nom d’Henri IV. Le premier Bourbon aura la lourde tâche de rétablir l’autorité royale.

Cycle de 5 conférences sur Intermèdes au tarif exceptionnel de 39€ (incluant les Replay)

Episode N°1 (Vendredi 18 Novembre 2022 à 17h) La Réforme en France à la mort d’Henri II. Le court règne de François II, prélude à la crise Episode

N°2 (Mardi 22 Novembre 2022 à 17h) La régence de Catherine de Médicis et les débuts du règne de Charles IX, de vaines tentatives de conciliation

Episode N°3 (Vendredi 25 Novembre 2022 à 17h) Charles IX, des tergiversations à la répression. Les conséquences de la Saint Barthélémy

Episode N°4 (Mardi 29 Novembre Mai 2022 à 17h) Henri III, un roi méconnu. La guerre civile.

Episode N°5 (Vendredi 02 Décembre 2022 à 17h) Vers le dénouement de la crise, Henri de Navarre devient Henri IV

Nouveau cycle de conférences sur Intermèdes.com en décembre 2022 :

La Commune et les débuts de la IIIe République

Barricade sous la Commune, 1871

La Révolution de 1789, la Première république, le Directoire, le Consulat, le Premier empire, la Restauration des rois, la Monarchie de juillet plus libérale, la révolution de 1848 suivie de l’éphémère IIe république, le Second empire : le moins que l’on puisse dire, c’est que la France a été marquée durant un peu moins d’un siècle par une grande instabilité politique ! Une France ingouvernable ? Qui se cherche en permanence ?

Le 4 septembre 1870, la république est proclamée après la chute du Second Empire à la suite du désastre de Sedan. Elle est alors très fragile : la Commune de Paris (18 mars-28 mai 1871), radicalisée, tente d’établir une organisation de type libertaire fondée sur la démocratie directe. Elle est durement réprimée. En réaction, les monarchistes remportent les élections à l’Assemblée nationale constituante et préparent une nouvelle restauration qui échoue. Finalement la IIIe république va s’affirmer, avec des institutions fixées par les trois lois constitutionnelles de 1875. Secouée par de nombreuses crises, elle résistera durant près de 70 ans, jusqu’en juillet 1940. C’est le plus long régime que la France ait connu depuis la monarchie (la Ve république, établie en 1958, dure depuis 64 ans cette année).

A partir de 1879, sous les gouvernements de Jules Ferry, se met en place un régime opportuniste et pragmatique, qui diffuse la culture républicaine au travers de l’école et qui développe la colonisation. En 1885 commence une période de crises et d’instabilité ministérielle, marquée par l’enthousiasme éphémère autour du général Boulanger, l’affaire des décorations, la crise anarchiste, le scandale de Panama… En même temps le France commence à se rapprocher de la Russie alors que s’esquisse un nouvel ordre européen. A partir de 1898, le régime se radicalise autour de la question religieuse. La France retrouve un rayonnement international marqué par l’Exposition universelle de 1900. Plus tard, on se souviendra avec nostalgie de cette « Belle époque » …

Cycle de 5 conférences au tarif exceptionnel de 39€ (incluant les Replay) | Intermèdes (intermedes.com)

Episode N°1 (Jeudi 8 Décembre 2022 à 17h) 1871, l’année terrible, la guerre et la Commune de Paris

Episode N°2 (Lundi 12 Décembre 2022 à 17h) Monarchie ou République ? Des débuts difficiles

Episode N°3 (Jeudi 15 Décembre 2022 à 17h) Jules Ferry, lois scolaires et expansion coloniale

Episode N°4 (Lundi 19 Décembre 2022 à 17h) Crises et scandales, le général Boulanger, le scandale de Panama, les attentats anarchistes

Episode N°5 (Jeudi 22 Décembre 2022 à 17h) L’affaire Dreyfus, la radicalisation de la république dans le contexte de la « Belle époque ».

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La France entre Moyen Âge et Renaissance : l’avènement d’un monde nouveau (2e moitié du XVe-1e moitié du XVIe siècle)

Charles VII, Louis XI, Charles VIII, Louis XII, François 1er et Henri II

Entre le milieu du XVe et le milieu du XVIe siècle, on assiste à une évolution profonde et continue dans tous les domaines, institutionnel, religieux, économique, social et artistique, marquée par la personnalité des souverains qui se sont succédé : Charles VII, Louis XI, Charles VIII, Louis XII, François 1er et Henri II. Au travers de ces règnes émergent entre autres l’élaboration d’un Etat moderne centralisé, les questions de réforme de l’Eglise et les débuts du protestantisme et une nouvelle configuration géopolitique européenne entraînant les multiples guerres d’Italie. Un monde qui change progressivement, comme les décors de la renaissance qui s’introduisent peu à peu sur les monuments gothiques… « pour en finir avec le Moyen Age ».

Passer du Moyen Age à la Renaissance ? Passer de l’ombre à la lumière, de l’obscurantisme à la civilisation ? On pense alors à Louis XI, roi médiéval, superstitieux, bigot et cruel, avec ses petites cages, les fillettes si bien décrites par Victor Hugo dans son roman Notre-Dame de Paris (1831). Et à l’opposé à François 1er, monarque fastueux, jeune vainqueur de Marignan, tolérant avec les protestants, qui dresse sa haute stature à l’orée des Temps modernes. La réalité est plus complexe et bien plus passionnante, loin de ces clichés et de cette dichotomie élaborée ultérieurement.

Charles VII : le relèvement de la France après la guerre de Cent Ans

Louis XI : « l’Universelle Aragne » qui avait du génie

Charles VIII et Louis XII : à la poursuite du mirage italien

François 1er, chevalier, administrateur et mécène

Henri II, le fils du « grand roy Françoys » : un règne lourd de menaces

Conférence gratuite : Paris au temps de Charles VII

Paris au milieu du XVe siècle est une cité meurtrie dont la population a diminué. Pourtant, la ville avait reçu une nouvelle enceinte, s’était parée de fastueux monuments et d’hôtels princiers dans la seconde moitié du XIVe siècle, en particulier sous le règne de Charles V. Mais les guerres civiles, les luttes entre Armagnacs et Bourguignons et la guerre de Cent ans ont laissé leur cortège de ruines. La ville a été gouvernée par les Anglais durant 19 ans jusqu’à sa reconquête par Charles VII qui y fait son entrée le 12 novembre 1437. Quel est alors l’état de la capitale ? Découvrons ensemble quartiers, palais, châteaux et églises, illustrés entre autres par les peintures des manuscrits.

La conférence sur ma chaîne YouTube :

Paris en 1848 : la ville révolutionnaire le jeudi 17 mars à 14h30

Paris est le cadre de la Révolution de 1848 et de ses soubresauts. La ville n’a pas encore été restructurée par Napoléon III et Hausmann. Peintures, gravures, dessins de presse et premières photographies pour découvrir ce Paris en ébullition destiné à disparaître. 

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Napoléon III : un mystère, entre utopie et pragmatisme. Cycle de 5 conférences

Le neveu de Napoléon Ier a fait irruption dans l’histoire à la faveur de l’élection de 1848 remportée haut-la-main. Ce « saint-simonien » est alors imprégné d’idées sociales. Pourtant, devant les réalités du pouvoir, il va faire un coup d’Etat et établir un régime autoritaire. Mais il garde le lien avec le peuple qui le soutient par la pratique du plébiscite.

Aujourd’hui encore, on parle de Bonapartisme, forme de Césarisme, même si le régime manque clairement d’une doctrine cohérente, multipliant les contradictions. Napoléon III cherche un équilibre toujours fragile pour rallier la majorité des Français, alternant les phases d’ouverture et de répression. Il fluctue entre un « bonapartisme de gauche » populaire et anticlérical et un « bonapartisme de droite » conservateur et clérical. L’Empereur lui-même a déclaré un jour : « Quel gouvernement que le mien ! l’Impératrice est légitimiste, Napoléon-Jérôme (son cousin) républicain, Charles de Morny, orléaniste ; je suis moi-même socialiste. Il n’y a de bonapartiste que Persigny : mais Persigny est fou ! »

Napoléon III est l’un des personnages de l’histoire les plus complexes à saisir, l’homme étant d’ailleurs secret, flegmatique mais aussi indulgent et généreux, parfois « entêté dans l’indécision ». Sous son règne la France se transforme en profondeur et connaît un remarquable essor. La doctrine saint-simonienne est une des clefs de son règne, en particulier dans le domaine économique et social. Sait-on ainsi que sa politique coloniale ou sa reconstruction de Paris avec le préfet Hausmann en découlent directement ?

Episode N°1 – Louis Napoléon Bonaparte, du président de la IIe République à l’empereur (Mardi 22 Mars 2022 à 17h)

A la faveur des utopies et des déceptions de la IIe République, Louis-Napoléon Bonaparte, celui qu’on n’attendait pas, se faire élire président le 10 décembre 1848, en s’appuyant sur les divisions politiques et en utilisant la propagande. Devant le blocage institutionnel et l’affrontement avec l’Assemblée, il rogne progressivement les libertés.

Episode N°2 – De l’Empire autoritaire à l’Empire libéral (Vendredi 25 Mars 2022 à 17h)

Napoléon III ne peut pas s’appuyer sur un véritable parti bonapartiste cohérent, il est soutenu d’abord par la bourgeoisie d’affaire et les catholiques. Le régime renforce son caractère répressif après l’attentat d’Orsini (1858). Mais il maintient toujours un lien avec le peuple par les plébiscites. Vers 1860, alors qu’il perd l’appui du clergé, le Second Empire prend progressivement un tournant libéral, sous l’influence notamment du duc de Morny.

Episode N°3 – Une France en pleine mutation économique et sociale (Mardi 29 Mars 2022 à 17h)

La révolution industrielle et la politique monétaire et bancaire donnent au pays une richesse exceptionnelle. Ce développement fulgurant est appuyé par les premières tentatives de libre-échange inspirées de l’entourage saint-simonien de l’empereur. Les Expositions universelles et la reconstruction de Paris sont le témoignage éclatant de cette prospérité.

Episode N°4 – La politique étrangère et la politique coloniale, une affaire de principes (Vendredi 01 Avril 2022 à 17h)

« L’Empire c’est la paix » avait déclaré Louis-Napoléon III à Bordeaux, le 9 octobre 1852, avant son accession au trône. Cependant il souhaite remodeler la carte de l’Europe en fonction du « principe des nationalités » : chaque peuple doit pouvoir disposer de lui-même et le regroupement en États-nations est à favoriser, ce qui l’entraîne dans l’intervention en Italie. En Extrême-Orient, la France modernise le Japon avant l’Ere Meiji.

Episode N°5 – L’effondrement du régime (Mardi 05 Avril 2022 à 17h)

A l’intérieur, la politique de libéralisation entraîne un affaiblissement de l’autorité impériale, on assiste ainsi à des mouvements de grèves. Mais ce sont surtout les erreurs de la politique étrangère, peu cohérente et irréaliste, qui vont provoquer la chute de l’Empire. L’intervention au Mexique se solde en 1867 par un cruel échec qui décrédibilise la France. Mais la cause directe de la chute est l’habileté sans scrupules du chancelier Bismarck, alors que Napoléon III appuyait la Prusse, « la plus grande des véritables monarchies allemandes ».

De la Restauration de 1815 à la Révolution de 1848, le temps des incertitudes

Les Rendez-vous de l’Histoire

Après l’épopée napoléonienne qui a bouleversé l’Europe, la France se cherche. En quelques décennies les débuts de la révolution industrielle et les mutations de la société bouleversent les idées politiques et la vie intellectuelle.  En peu de temps s’enchaînent une Restauration (Louis XVIII et Charles X), la Révolution de 1830 (les « Trois Glorieuses ») et la Monarchie de juillet (Louis-Philippe). Enfin, la Révolution de 1848, bercée par l’illusion lyrique de Lamartine, ouvre un temps de rêves éphémères.

1-La Restauration ou l’impossible retour en arrière, vendredi 3 décembre à 17h

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2-1830, les « Trois glorieuses », la bourgeoisie choisit son roi, mardi 7/12 à 17h

3-Louis-Philippe, le dernier roi de France, un « roi-citoyen » vendredi 10/12 à 17h

4-La révolution industrielle,  » classes laborieuses, classes dangereuses » mardi 14/12 à 17h

5-La Révolution de 1848 ou le temps des utopies, vendredi 17/12 à 17h

Après la chute de l’Empire de Napoléon et les Cent jours, le retour de la monarchie ne pouvait se faire que dans des conditions difficiles, avec une France très affaiblie sur le plan diplomatique. L’habileté du frère de Louis XVI, Louis XVIII, placé sur le trône par les puissances européennes, va permettre de concilier les trois héritages, de la Révolution, de la Monarchie et de l’Empire. Son successeur et frère Charles X, intransigeant, n’ayant « rien oublié rien appris », est renversé par la révolution des Trois Glorieuses, 27, 28 et é9 juillet 1830. Mais le soulèvement populaire est récupéré par la bourgeoisie qui place le duc d’Orléans Louis-Philippe sur le trône.  

C’est une période de développement économique sans précédent, tant dans le domaine financier qu’industriel. L’émergence de nouvelles élites, financières, industrielles, s’accompagne de la naissance de « classes laborieuses –classes dangereuses« , de l’organisation des partis ouvriers et de la naissance des doctrines et du mouvement socialistes (Saint-Simon, Pierre Leroux, Charles Fourier…). Le climat d’effervescence politique issu de la première Révolution retrouve ainsi un nouvel essor après la parenthèse de l’Empire 

La révolution industrielle se fait au prix d’une certaine instabilité politique et d’une répression des troubles, entraînant une alternance de phases d’ouverture et de répression. En 1848, la Monarchie de Juillet, marquée par le retour au conservatisme du ministère Guizot, fait face à un mécontentement général qui entraîne une révolution. La IIe République, née dans l’enthousiasme, établit le suffrage universel, abolit l’esclavage… Mais « l’unanimisme républicain » sera éphémère.

A la faveur des utopies et des déceptions de la IIe République, Louis Napoléon Bonaparte se faire élire président fin décembre 1848, en s’appuyant sur les divisions politiques et en utilisant la propagande. La fin de cette éphémère IIe République est en vue…

Les Rendez-vous de l’histoire, explorons le Moyen Age !

Tout le monde connaît la Guerre de Cent ans. Vraiment ?   C’est compliqué ? Beaucoup de crises, de combats, d’évènements ? En fait, on peut en dégager quelques idées fortes.   Quel intérêt aujourd’hui ? Percevoir un monde en crise en train de se renouveler. Comprendre le passé pour mieux appréhender notre époque.

La Guerre de Cent ans et les malheurs de la France, XIVe-XVe siècle

Pour mieux connaître cette passionnante période :

Un cycle de 5 conférences « Les Rendez-vous de l’histoire » par Thierry Soulard, avec Intermèdes, au prix de 39 euros (incluant les Replay), les 9-12-16-19 et 23 novembre 2021

La Guerre de Cent ans et les malheurs de la France, XIVe-XVe siècle

Après le lumineux XIIIe siècle, la fin du Moyen Age paraît bien sombre… Cent ans de guerre ? Pas vraiment. On peut d’ailleurs considérer que depuis Guillaume le Conquérant la France et l’Angleterre étaient plus ou moins dans un état de guerre permanente ! La nouveauté, c’est qu’il s’agit d’un conflit « de haute intensité », marqué durant un peu plus d’un siècle par une série de crises, de revers et de sévères défaites. Crécy, Calais, Poitiers, Azincourt sont de tristes épisodes de l’histoire de France que nous évoquerons.

A la base du conflit, une question de succession au trône qui ne s’était jamais posée jusqu’alors : la transmission des droits à la couronne par les femmes. Une affaire complexe, avec pour protagonistes Isabelle de France et son fils Edouard III roi d’Angleterre ainsi que Jeanne de France et son fils Charles le Mauvais roi de Navarre… Les règnes de Philippe VI, premier des Valois à régner, et de son fils Jean le Bon, marqués par des décisions politiques imprudentes, se déroulent sur fond de cirse : mauvaises récoltes, Jacqueries, conjoncture économique difficile, débuts de la Peste noire… La crise politique culmine pendant la captivité de Jean le Bon à Londres, avec les ambitions du célèbre Etienne Marcel, l’homme le plus important de Paris, qui finit tragiquement.

Le brillant règne de Charles V (1364-1380) ouvre une période de redressement. Le connétable Du Guesclin sera son bras armé. L’architecture, les arts, les sciences bénéficient du règne du « roi sage ». Mais tout est remis en question à la succession de son fils mineur Charles VI, le « Bien-aimé », appelé plus trad « le Fou ». Durant la régence des oncles du roi, qui s’enrichissent, on tue en 1382 les collecteurs d’impôts à coups de maillets : la « révolte des Maillotins ». Le règne personnel du jeune roi, marqué par un redressement, est bref, ses crises de folies, à partir de 1392, deviennent de plus en plus fréquentes, laissant le champ libre aux oncles qui vont provoquer le chaos.

Le début du XVe siècle est une tragédie pour la France, une des pires périodes de son histoire : vendettas, guerre civile, prise de Paris, occupation anglaise d’une partie de la France sous l’autorité théorique d’un monarque anglais ! Le Bal des ardents, l’assassinat du frère du roi, Louis d’Orléans, en 1407, le meurtre du duc de Bourgogne Jean sans Peur au Pont de Montereau en 1419, la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, la bataille d’Azincourt en 1415, le honteux Traité de Troyes de 1420 qui déshérite le dauphin Charles avec l’assentiment de sa mère Isabeau de Bavière !

Enfin le redressement : le dauphin Charles, réfugié à Bourges et appuyé par les sud de la France, va reconquérir son royaume. Et grâce à un véritable miracle, l’intervention en 1429 de Jeanne d’Arc, qui lui dit : « Gentil dauphin, je te dis de la part de Messire Dieu que tu es vrai héritier du trône de France. ». Qui était cette figure extraordinaire de l’histoire de France ? Elle redonne de l’énergie à Charles : sacré à Reims, il est désormais le monarque légitime qui va reprendre son royaume. La France est sauvée.

1-Philippe VI de Valois, la surprenante défaire de Crécy, la perte de Calais, la Peste noire, mardi 9 novembre à 17h

Philippe VI préside le Conseil royal

Dimanche 29 mai 1328 : le nouveau roi Philippe VI est sacré à Reims. C’est le premier roi qui ne soit pas fils de roi, il est le neveu de Philippe le Bel, le fils de Charles de Valois. Il y a pourtant deux femmes qui pouvaient prétendre à la couronne, Isabelle, fille de Philippe le Bel et reine d’Angleterre, et Jeanne, fille de Louis X et reine de Navarre. Elles ont été écartées. La source de futurs problèmes ? Pourtant les débuts du règne s’annoncent plutôt bien, mais cela ne va pas durer…

2-Jean le Bon, Le désastre de Poitiers, le démembrement de la France du traité de Brétigny, vendredi 12 novembre à 17 h

La « bonne Policie », les ouvriers travaillent, bourgeois et riches négocient et discutent
La « mauvaise Policie », les ouvriers se révoltent, bourgeois et riches complotent

8 mai 1355 : Le roi Jean le Bon convoque les Etats généraux. La France va mal. La fin du règne de son père Philippe VI a été désastreuse : guerre avec l’Angleterre -avec la défaite de Crécy le 26 août 1346 suivi de la perte de Calais, la Peste noire qui sévit en France depuis 1348, l’état déplorable des finances royales… Jean a réorganisé l’armée, les corporations parisiennes décimées par la maladie, créé l’ordre militaire de l’Etoile pour stimuler les chevaliers sur les champs de bataille, et tente d’apaiser son cousin Charles de Navarre. La monnaie est dévaluée, les mécontentements s’accumulent, annonçant une fin de règne difficile…

3-Charles V le roi sage, un règne fastueux qui redresse la France, l’œuvre de Du Guesclin, mardi 16 novembre à 17h

L’assassinat d’Etienne Marcel

31 juillet 1358 : le prévôt de marchands Etienne Marcel, qui avait soulevé les Parisiens et accueilli le roi de Navarre Charles le Mauvais, est tué. Jean le Bon est captif à Londres depuis la sévère défaire de Poitiers en 1356. Le dauphin Charles, régent du royaume, revient à Paris et commence à redresser la situation. Devenu roi à la mort de son père à Londres en 1364, Charles V va s’avérer un souverain brillant, sage et remarquable en tous points, redonnant à la France sa puissance militaire, mais aussi son rayonnement artistique et scientifique.

4-Charles VI, le roi fou, le temps du chaos, la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, vendredi 19 novembre à 17h

Assassinat de Jean sans Peur au pont de Montereau

10 septembre 1419 : le duc de Bourgogne Jean sans Peur est assassiné par un membre de la suite du dauphin Charles. On est en pleine vendetta. Comment en est-on arrivé là ? Le roi Charles VI a hérité à la mort de son père en 1380 d’une situation militaire favorable, le règne a bien commencé mais depuis 1392 les crises de folie du souverain se multiplient, surtout après le Bal des ardents. Il laisse ainsi le champ libre aux intrigues de la famille royale. Son frère cadet Louis d’Orléans est assassiné en 1407 à Paris sur ordre de son cousin le duc de Bourgogne Jean sans peur. C’est le début de la guerre civile des « Armagnacs et Bourguignons ». En 1415 les Français sont écrasés par les Anglais à Azincourt. La France plonge dans le chaos…

5-Charles VII, le dauphin de Bourges sauvé par Jeanne la Pucelle, le redressement de la France, mardi 23 novembre à 17h

Sacre de Charles VII à Reims. A droite, Jeanne d’Arc tenant une bannière aux armes de France.

17 juillet 1429, sacre de Charles VII dans la cathédrale de Reims, en présence de Jeanne d’Arc. Après l’assassinat de Jean sans Peur, la Bourgogne s’est rapprochée de l’Angleterre. Le traité de Troyes de 1420 a déshérité le dauphin Charles. A la mort de Charles VI la couronne passe au souverain anglais Henri VI (9 mois), sous la régence du duc de Bedford. Pendant ce temps, le dauphin devenu Charles VII s’est réfugié à Bourges, soutenu par le sud de la France. Alors que sa situation est difficile, l’intervention de Jeanne d’Arc en 1429 va redonner au roi et à son armée l’énergie nécessaire pour renverser la situation. Le sacre de Reims donne à Charles VII la légitimité nécessaire.

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« Mozart à Salzbourg »

L’épopée normande dans les Pouilles

Établis au début du XIème siècle comme mercenaires en Italie du sud, les Normands réussirent, à partir de 1040, à conquérir les Pouilles, la Calabre, la Campanie et la Sicile. Cette épopée remarquable fut conduite par les fils de Tancrède de Hauteville, principalement Robert Guiscard, et son frère, le comte Roger. Installés dans les Pouilles conquises sur les Byzantins, les Normands favorisèrent l’expansion de l’art roman, avec des interprétations originales. L’imposante basilique de pèlerinage Saint-Nicolas de Bari servit en particulier de référence architecturale à toute une famille d’édifices. L’art de la mosaïque y déploie en outre de riches tapis au bestiaire fantastique.

L’Anneau d’or, aux origines de l’histoire russe

Eglise de l’Intercession sur la Nerl, Vladimir
Souzdal
Kremlin de Rostov
Monastère de la Trinité Saint-Serge

Parler de l’Anneau d’or, appellation touristique moderne qui désigne les villes historiques entre Moscou et la Volga, c’est d’abord se plonger dans les origines de la Russie. En effet, bon nombre de ces cités sont le siège d’anciennes principautés des XIe-XIIe siècles, avant la naissance de l’Etat russe. Ce dernier émerge autour de Moscou seulement à partir du XIVe siècle, à la suite de la domination mongole. Vladimir, devenue au XIIe siècle le centre politique, Souzdal, Rostov, Iaroslav, Pereslavl, Kostroma présentent ainsi un patrimoine architectural exceptionnel, sans oublier le cœur religieux de la Russie, le monastère de la Trinité-Saint-Serge. Des joyaux à découvrir ou redécouvrir!

Ravenne, les mosaïques racontent l’Histoire
Mausolée de Galla Placidia
Justinien et sa cour, Saint-Vital
Van Eyck et le retable de l’Agneau mystique
Chypre, l’Europe aux Portes de l’Orient
Saint-Nicolas de Famagouste

La Russie, Europe ou Asie ?

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Pas de limitation du nombre d’auditeurs comme dans une salle
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France et Etranger (par exemple pour nos amis de Belgique, de Suisse ou du Canada, ou d’ailleurs, pourvu qu’ils soient francophones)

Comment?

Contactez moi, on fixera un thème et une date, et les conditions.

– Thème lié à l’histoire et l’art européen principalement (Russie comprise), toutes époque. Large choix possible (il n’y a que quelques exemples sur le site, surtout sur l’Antiquité tardive et le Moyen Age, mon domaine de spécialisation universitaire, mais je ne me limite pas à ces périodes).

-Prix en fonction du nombre approximatif de participants

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N’hésitez pas à me contacter :

culture@thierrysoulard.com

11 réponses sur “CONFERENCES EN LIGNE – EN SALLE”

  1. M. Soulard est un conférencier remarquable, tant par l’érudition que la gentillesse, la simplicité et l’humour. Je fais partie du fan club, j’ai fait de nombreux voyages avec lui, assisté à des conférences, je suis toujours enthousiaste !

  2. J’aime beaucoup vos conférences. Vous dépassez souvent l’horaire mais on vous pardonne, c’est passionnant et on ne s’ennuie jamais. J’ai particulièrement aimé vos conférences sur Fontenay, Lully et Chypre. Je n’ai malheureusement pas pu suivre la Russie.

  3. Bonjour Mr Soulard
    Je suis depuis de nombreuses années une auditrice assidue de vos conférences. Même si c’est votre métier, un grand merci pour tout le travail que vous effectuez, qui m’apporte beaucoup.
    Serait-il possible d’envisager une conférence sur l’histoire de l’université en Europe de la création de celles de Bologne et Paris à nos jours ?

    merci
    Anne RYBACKI

    1. Merci de ce gentil message qui me fait plaisir. J’ai déjà fait un cycle de conférences en salle sur les universités médiévales il y a quelques années, je pense le proposer en ligne, c’est une très bonne idée !

  4. Je suis inscrite pour le cycle passionnant sur la restauration, et j’ai malheureusement souvent dû regarder la conférence en replay. Il se trouve que j’ai même été empêchée de confirmer mon inscription pour la conférence d’hier mardi 14 décembre. Je vois que je n’y ai plus accès. Merci de m’indiquer comment récupérer le lien.

  5. Bonjour Monsieur Soulard. Je me régale à vous entendre lors des conférences en visio. Envisagez-vous de continuer l’histoire des rois après Charles VII ? Ces deux cycles m’ont passionnée. Je serais ravie d’écouter la suite.

    Pour la suite de là révolus 1848, je sais que vous allez parler de Napoléon lII, un grand merci. Je m’inscris.
    À bientôt et bonne année à vous
    Françoise Charlaix

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