Napoléon Ier

Napoléon Ier

Le Directoire, miné par les problèmes et la corruption, s’effondre avec le coup d’état du 18 brumaire an VIII (1799). Le général Bonaparte, fort de succès militaires, crée un régime stable, le Consulat, dont l’œuvre de réorganisation de la France est immense.

Après le sacre impérial du 2 décembre 1804, Napoléon Ier, au sommet de sa gloire, poursuit sa politique de conquête, avec d’éclatantes victoires (Austerlitz 1805, Iéna 1806, Friedland 1807), mais perd ses espoirs de maîtrise de la mer (Trafalgar, 1805). La paix de Tilsitt avec la Russie, le mariage en 1810 avec Marie-Louise d’Autriche, fille de l’empereur d’Autriche, l’attribution d’Etats et de charges à ses proches semblent fonder un pouvoir durable et reconnu. Sur le plan intérieur, l’héritage révolutionnaire est en partie liquidé.

Mais ses difficultés en Espagne et ses ambitions contre l’Angleterre vont causer sa perte. Le tsar Alexandre Ier se rapproche de l’Angleterre, et la campagne de Russie de 1812 va suivre. Retraite désastreuse, nouvelle coalition européenne, défaite de Leipzig (1813), invasion de la France, l’empire s’effondre, Napoléon abdique. Le retour de l’ile d’Elbe et les Cents jours ne sont qu’une tentative éphémère de retour. La rupture avec la dynamique issue de la Révolution et des ambitions expansionnistes démesurées ont provoqué la chute de l’Aigle. 

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