Louis XVI, roi érudit et humain, fut aussi un réformateur, soucieux des droits individuels (abolition de la torture, du servage, édits de tolérance). Mais les tentatives d’instaurer un impôt égalitaire butèrent sur l’hostilité de l’aristocratie et des parlementaires, et les difficultés financières marquèrent le début des évènements qui entrainèrent la chute de la monarchie.
Surtout, la monarchie de droit divin ne correspondait plus à la pensée politique du Siècle des Lumières. Louis XVI, profondément chrétien et attaché à l’idée que le pouvoir lui avait été confié par Dieu, ne put se résoudre à tenir sa couronne du peuple. Il rendait ainsi impossible l’établissement d’une monarchie constitutionnelle, anéantissant les efforts de l’Assemblée législative et ouvrant la voie à la Première République.